Quand il était petit Maxime voulait être écrivain, mais tout le monde lui disait qu’il était plutôt fort en dessin. À l’époque, la bande dessinée avait l’air d’être un bon compromis entre ambition personnelle et pression sociale.

Ensuite c’est avec le combat ordinaire de Manu Larcenet qu’il s’est dit « tiens on peut aussi faire passer des émotions comme ça en bande dessinée », et pouf ! il s’est retrouvé aux beaux arts d’Angoulême.

Là il y avait une sacrée bibliothèque où il a lu énormément de bandes dessinées récentes. À la fin des études, terrible prise de conscience : pour le commun des mortels ces livres ne sont pas gratuits. Alors il n’a plus lu que des vieux machins qu’on trouve facilement en seconde main.

Boum !Toutes les années 70 à 90 lui sont tombées sur le bout du pif, et c’est en retrouvant un gros Dada plein de Charlie Schlingo et de Vuillemin, qu’il s’est souvenu : « ah c’est vrai qu’on peut aussi faire passer des émotions comme ça en bande dessinée. » Là dessus il est arrivé à Bruxelles, où il lit surtout des romans, et dessine des gros bouquins.

Participer à radio grand papier est évidemment sa dernière astuce pour lire des bandes dessinées récentes sans avoir à les acheter.

Bibliothèque :
Jack’s survive : Jerry Moriarty
Le juif de new york : Ben Katchor
Amphigorey 2 : Edward Gorey
Arsene Schrauwen : Olivier Schrauwen
Yekini : Lisa Lugrin et Clément Xavier
Parle moi d’amour : Aline et Robert Crumb.
M.Pixel : Etienne Beck
Un privé à la cambrousse : Bruno Heitz